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Estime de Soi Vs confiance en Soi

Bon nombre d’entre nous confondent « estime de Soi » et « confiance en Soi », et lors des premières consultations, quand nos patients nous relatent ne pas avoir « confiance en eux », notre mission est alors d’aller chercher ce qu’il en réellement.

Booster la confiance en soi, n’a pas réellement de sens, mais comprendre pourquoi notre patient n’a pas confiance en lui ça oui !

La confiance en Soi, repose sur : l’amour de Soi, la conscience de Soi et l’évaluation juste de Soi.

L’estime de soi renvoie à l’opinion générale que l’on a de soi, à une estimation de sa valeur générale, « les attributs que je possède » « ETRE » ou ne pas être, tel est la question 😉.

Alors que la confiance en soi renvoie avant tout à l’action, à la capacité à engager des actions, « Je suis capable de… », le fameux savoir « FAIRE ».

Les signes d’un manque de confiance en Soi :

Procrastination

Les personnes qui manquent de confiance en elles, ont du coup tendance à repousser le moment où on va devoir se confronter à ce qui représentent pour elles un risque d’échec.

Figement

Elles peuvent rechercher des environnements paisibles, qui ne les confrontent pas au conflit, à l’échec, ce qui serait pour elles une confirmation de leur manque de valeur. Elles vont rester dans leur zone de confort, et en l’occurrence, leur fenêtre de tolérance est très étroite.

Rapport aux autres

Elles sont très dépendantes du regard des autres, dont elles craignent le jugement. « Passer pour un nul, non merci ! »: cela peut les conduire à ne pas s’exprimer, ne pas poser de questions. Elles peuvent dans certains cas se soumettre, pensant être tranquilles de cette manière, mais cela ne fait qu’aggraver l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.

« Des fois, il vaut mieux ne rien dire et passer pour un con, que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet. » Gustave Parking

Le perfectionnisme

Le perfectionnisme est séduisant, parce qu’il comprend le mot « perfection », et qu’il peut nous faire tendre vers une amélioration de nous-même et de nos réalisations. Mais le perfectionnisme représente une réelle souffrance psychologique. Il a été longtemps considéré comme une névrose. On peut distinguer un perfectionnisme adaptatif et sain, d’un perfectionnisme négatif, mal adapté et d’essence névrotique.

David Burns, psychologue, décrit ainsi les perfectionnistes : « Individus dont les critères d’excellence sont largement déraisonnables et systématiquement hors de portée, qui tendent inlassablement et de manière compulsive vers des buts irréalisables, et mesurent exclusivement leur propre valeur à l’aune de leur productivité et de leurs réalisations concrètes. »